L’intelligence artificielle (IA) a révolutionné presque tous les secteurs, de la santé à l’industrie en passant par l’art et la culture. Mais cette avancée soulève de nouvelles questions, notamment en ce qui concerne le droit d’auteur. Récemment, une proposition de loi a été déposée à l’Assemblée nationale française pour réguler la manière dont les œuvres générées par l’IA sont traitées en termes de droits d’auteur. Le but est noble, mais la faisabilité de cette loi soulève des interrogations.
Pourquoi une nouvelle loi est-elle nécessaire ?
À l’heure actuelle, les lois régissant les droits d’auteur n’ont pas été conçues pour le monde numérique dans lequel nous vivons. Personnellement, je trouve cette initiative louable. En effet, les algorithmes d’IA, comme les modèles GPT de ChatGPT, utilisent des bases de données composées d’œuvres humaines pour créer du nouveau contenu. Selon moi, il est donc évident que les créateurs de ces œuvres méritent une rémunération pour leur travail initial.
La proposition de loi prévoit que les droits d’auteur des œuvres générées par l’IA soient attribués aux auteurs ou ayants droit des œuvres humaines qui ont contribué à la création de l’IA. Elle propose également la création d’une taxe sur les productions d’un « dispositif d’intelligence artificielle » et la mise en place d’une mention « œuvre générée par IA ».
Les défis de la mise en œuvre
Même si l’intention derrière cette proposition de loi est bonne, sa mise en œuvre pourrait se heurter à plusieurs obstacles. Comment identifier précisément quelles œuvres ont été utilisées pour générer un contenu spécifique par l’IA ?
Cela me fait penser aux défis auxquels sont confrontées les plateformes de streaming pour la distribution des royalties. En outre, la loi n’est pour le moment qu’une proposition et doit passer par diverses étapes avant d’être adoptée.