Le gouvernement américain cherche à réglementer l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) en raison de préoccupations croissantes quant aux risques que cette technologie peut poser pour la société, l’économie et la sécurité nationale.
Pour cette raison, une agence fédérale dépendant du département du Commerce a ouvert des consultations publiques pour recueillir des informations sur la manière de garantir que les systèmes d’IA fonctionnent comme prévu et ne causent pas de dommages.
Les risques de l’IA générative
La popularité croissante de l’IA générative a suscité des inquiétudes quant à la capacité des systèmes tels que ChatGPT, Bing et Bard à affirmer des choses fausses, à inventer des informations et même à exprimer des émotions.
Plusieurs experts mondiaux ont donc signé un appel pour une pause de six mois dans la recherche sur les intelligences artificielles plus puissantes que ChatGPT. Le président américain Joe Biden a également noté que l’IA comporte des risques potentiels pour la société, l’économie et la sécurité nationale.
Les conséquences et dommages potentiels
Bien que l’IA puisse apporter de nombreux avantages, elle doit être réglementée pour prendre en compte les conséquences et dommages potentiels qu’elle peut causer. Alan Davidson, directeur de l’Agence nationale des télécommunications et de l’information (NTIA), a souligné la nécessité de garanties pour le public, le gouvernement et les entreprises.
Cependant, les États-Unis sont en retard sur la réglementation des grandes plateformes Internet par rapport à l’Union européenne, qui a mis en place plusieurs règlements pour protéger les données personnelles des consommateurs.
Bien que la NTIA ait lancé des consultations publiques en 2018 pour élaborer une nouvelle approche visant à protéger les données personnelles, les États-Unis n’ont toujours pas de loi nationale sur la confidentialité des données.