Le réseau social X.com, précédemment connu sous le nom de Twitter avant son acquisition par Elon Musk, a silencieusement retiré l’option permettant aux utilisateurs de signaler des « informations trompeuses ». Cette décision audacieuse, qui n’a pas été communiquée officiellement, soulève de sérieuses questions sur la responsabilité de la plateforme dans la lutte contre la désinformation.
Le retrait silencieux d’une fonctionnalité clé
À mon avis, la suppression de cette fonctionnalité sans préavis ni explication est une manœuvre audacieuse de la part de X.com. Il reste toujours possible de signaler des tweets pour violence, haine, spam ou usurpation d’identité, mais plus pour désinformation. Cela me fait penser à un pas en arrière, surtout à une époque où les fake news sont de plus en plus un sujet de préoccupation mondiale.
Depuis que Musk a pris les commandes de l’entreprise, le volume de signalements pour désinformation a sans doute augmenté. Les choix faits par l’entrepreneur milliardaire donnent l’impression qu’il néglige ce risque, comme le changement de système de vérifications ou l’amnistie générale accordée aux comptes précédemment bannis pour diverses raisons, y compris la désinformation. Personnellement, je trouve cette démarche imprudente et potentiellement nuisible.
Les conséquences potentielles pour X.com et son avenir en Europe
Selon moi, le retrait de cette fonction pourrait avoir de graves répercussions pour X.com, notamment en Europe. L’Union européenne, qui a déjà identifié la plateforme comme le « pire élève » en matière de lutte contre les fake news, pourrait prendre des mesures drastiques.
À l’heure actuelle, des réglementations comme le DSA (Digital Services Act) exigent un contrôle renforcé de la désinformation, sous peine de lourdes amendes et même d’une interdiction totale au sein des États membres.
La décision de supprimer la possibilité de signaler les fausses informations est d’autant plus intrigante que la modération était déjà insuffisante, même avant cette suppression. Le timing de cette manœuvre, sans explication ni dialogue avec les utilisateurs, ajoute un niveau de complexité à la situation.