Dans un monde où la désinformation semble se propager plus rapidement que jamais, notamment via les réseaux sociaux, la régulation devient un enjeu majeur. C’est dans ce contexte que l’Union européenne hausse le ton envers Mark Zuckerberg, le propriétaire de Facebook et Instagram, pour le sommer de prendre des mesures plus efficaces.
Ce n’est pas la première fois qu’une autorité tente de mettre de l’ordre dans le chaos numérique, mais l’approche de l’UE semble particulièrement musclée cette fois-ci. À mon avis, il est grand temps que les grands acteurs du numérique soient tenus responsables de ce qui se passe sur leurs plateformes.
La guerre de la désinformation et l’Union européenne
La désinformation n’est pas seulement un problème éthique, elle représente aussi une menace pour la stabilité sociale et politique. Les plateformes de Mark Zuckerberg ont été récemment pointées du doigt par l’Union européenne pour leur rôle dans la propagation de « deep fakes » et de contenus manipulés.
Thierry Breton, le commissaire européen du Numérique, a été très clair dans son message adressé à Zuckerberg : la situation doit changer, et vite. Personnellement, je pense que l’UE est sur la bonne voie avec le Digital Services Act, une réglementation destinée à assainir l’espace numérique en Europe. Ça me fait penser à la manière dont les normes sont imposées dans d’autres domaines comme l’environnement ou la sécurité alimentaire.
Quelles sanctions pourraient être appliquées ?
Le Digital Services Act donne à l’Union européenne le pouvoir d’imposer des amendes allant jusqu’à 6% du chiffre d’affaires global d’une plateforme. C’est un levier de taille pour faire plier les géants du web. Thierry Breton n’a pas seulement mis en garde Mark Zuckerberg ; il avait déjà adressé un courrier similaire à Elon Musk concernant la politique de modération de X.com.
Selon moi, il est temps que ces entreprises comprennent qu’elles ne peuvent plus se cacher derrière leur statut de simples « plateformes » pour éviter toute responsabilité.