Il était censé nous propulser vers de nouvelles galaxies, mais le très attendu Starfield de Bethesda semble plutôt pousser nos GPU dans leurs derniers retranchements. Officiellement sorti de l’early access depuis hier, le jeu pose un problème de taille : même les configurations les plus puissantes peinent à maintenir des performances satisfaisantes. Ça me rappelle certains bugs de lancement pour d’autres titres de Bethesda, notamment Skyrim en 2011.
Des attentes élevées, des performances médiocres
Selon les configurations recommandées par Bethesda, Starfield ne devrait pas nécessiter un supercalculateur pour tourner correctement. Pourtant, de nombreux joueurs avec des configurations à plusieurs milliers d’euros rapportent des performances en demi-teinte. Personnellement, cela m’inquiète pour un titre aussi anticipé, surtout quand on pense aux promesses d’immersion et de graphismes époustouflants faites en amont.
La raison semble être multiple : d’une part, Starfield utilise une évolution du moteur Creation Engine 2, initialement développé pour Fallout. Bien que mis à jour, ce moteur n’est clairement pas optimisé pour des performances en haute définition sur des configurations modernes.
Surtout, cela devient problématique dans des zones riches en détails comme les villes, alors que les espaces plus ouverts ou les intérieurs sont moins impactés.
Des options graphiques limitées, vraiment ?
La déception se ressent également du côté des options graphiques. Elles sont assez basiques et ne permettent pas beaucoup de flexibilité. Pas d’options pour le plein écran exclusif, aucune personnalisation du gamma ou de la luminosité, et même pas de réglage du FOV.
À mon avis, c’est assez inadmissible pour un titre AAA de cette envergure. Le FSR 2.0 d’AMD n’est pas non plus à la hauteur, et l’absence de support natif pour le DLSS est tout simplement déroutante.
Le côté lumineux de la force graphique
Maintenant, pour être juste, tout n’est pas sombre dans l’univers de Starfield. Certaines scènes sont visuellement époustouflantes, surtout grâce au système d’éclairage qui, bien que manquant de ray tracing, est plutôt réussi.
À certaines heures de la journée, les rendus sont carrément sublimes. Mais à d’autres moments, l’éclat disparaît, rendant le jeu juste passable graphiquement.