Le groupe Publicis, géant mondial de la publicité, a pris une décision stratégique majeure en annonçant un investissement colossal de 300 millions d’euros dans l’intelligence artificielle (IA) sur les trois prochaines années.
Intelligence artificielle : Publicis va investir 300 millions d’euros sur trois ans https://t.co/aVUKn3IAGx
— Le Monde (@lemondefr) January 25, 2024
Un investissement stratégique pour l’avenir de la publicité
L’annonce de Publicis intervient juste avant la publication de ses résultats financiers annuels, et on peut déjà prédire qu’ils seront impressionnants. Avec une croissance de 6,3 % sur l’année, Publicis se distingue nettement dans un secteur où la plupart des entreprises peinent à afficher une telle performance.
Personnellement, je pense que cet investissement dans l’IA n’est pas seulement une question de croissance, mais aussi une réponse aux évolutions rapides du marché publicitaire et des technologies.
Investir 100 millions d’euros par an dans l’IA est une démarche audacieuse, surtout dans un contexte où les marges opérationnelles sont cruciales. Publicis assure que cet investissement sera compensé par une augmentation de l’efficacité interne, ce qui soulève des questions sur la sécurité de l’emploi pour certains employés. À mon avis, cette transition vers l’IA pourrait effectivement entraîner des changements significatifs dans la main-d’œuvre.
L’IA : une opportunité et un défi pour les employés
Le nouvel outil IA de Publicis, nommé CoreAI, est décrit comme un système polyvalent capable de réaliser une vaste gamme de tâches, de l’analyse de données au développement de logiciels en passant par la création de contenu. Ce projet, en développement depuis mi-2023, devrait être opérationnel dans les prochains mois.
Cela me fait penser que si CoreAI peut potentiellement augmenter l’efficacité et la productivité, il représente aussi un défi pour les employés qui devront s’adapter à cette nouvelle ère de la publicité assistée par l’IA.
Publicis souligne que CoreAI a été entraîné avec des données acquises au cours de la dernière décennie, totalisant 2,3 milliards de profils. Cela indique une utilisation massive de données pour alimenter l’IA, une approche qui, bien que prometteuse, doit être gérée avec prudence, surtout dans le contexte actuel de réglementations strictes sur la protection des données.