Il est enfin officiel : Activision Blizzard King rejoint la galaxie Microsoft, un rachat qui, selon moi, marque un tournant significatif dans l’industrie du jeu vidéo. Avec le feu vert de la CMA britannique, les implications pour les joueurs et l’écosystème du gaming sont nombreuses.
Impact sur le Game Pass et les futures sorties de jeux
Premièrement, ce rachat a des conséquences immédiates pour les abonnés du Game Pass de Xbox. Les futurs titres d’Activision Blizzard King seront disponibles dès leur lancement sur la plateforme. À mon avis, c’est une aubaine pour les gamers.
Imaginez pouvoir jouer au prochain Call of Duty: Modern Warfare III, attendu pour le 10 novembre, sans coût supplémentaire ! Mais attention, cela pourrait aussi mener à une éventuelle hausse du prix du Game Pass. Avec un catalogue qui s’étoffe de pépites, la tentation serait grande pour Microsoft de revoir ses tarifs à la hausse.
Exclusivités et compétition avec d’autres plateformes
La question qui se pose maintenant : est-ce que les jeux d’Activision Blizzard King seront des exclusivités Xbox ? La réponse est nuancée. Pour les dix prochaines années au moins, Call of Duty restera multiplateforme.
Pour les autres titres, cela dépendra des accords entre Xbox et le studio concerné. Ça me fait penser à la façon dont d’autres géants du secteur, comme Sony, essaient de verrouiller des exclusivités pour se démarquer. À suivre, donc.
Le cloud gaming et le marché mobile
La partie intéressante ici est le deal entre Ubisoft et Activision Blizzard King concernant le cloud gaming. Ubisoft a, rappelons-le, acquis les droits de distribution cloud des jeux Activision Blizzard pour les 15 prochaines années.
C’est un manque à gagner pour Microsoft, mais ne soyez pas trop déçus. Microsoft peut compenser en exploitant l’expertise de King dans le marché très lucratif des jeux mobiles. Je pense que c’est une opportunité énorme pour Microsoft de percer notamment en Asie.
Que nous réserve l’avenir ?
Ce rachat de 69 milliards de dollars est sans aucun doute un jalon historique dans l’industrie du jeu vidéo. À mon avis, cela ouvre une ère nouvelle tant pour Microsoft que pour les joueurs. Le départ annoncé de Bobby Kotick, le PDG controversé d’Activision, ajoute une autre dimension à ce rachat.
On ne verra probablement pas une opération d’une telle envergure de sitôt, à moins qu’Electronic Arts et Disney ne nous réservent une surprise. À titre personnel, je suis impatient de voir comment ce paysage nouvellement redéfini prendra forme.