Alors que l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) est en plein essor dans le monde de la tech, le cas de BuzzFeed fournit une leçon précieuse. Après avoir remplacé ses employés par des IA pour générer du contenu, le cours de l’action de la société a brutalement chuté. Cette histoire nous rappelle que si l’IA peut être un outil puissant, elle n’est pas une solution miracle pour tous les problèmes. Et, à mon avis, c’est un rappel nécessaire pour tout le secteur.
L’IA chez BuzzFeed : le mirage de la rentabilité
Au début de l’année, BuzzFeed a choisi de remplacer des centaines de ses employés par des systèmes d’IA, espérant séduire ses investisseurs et accroître sa rentabilité. Sur le papier, la décision semblait rationnelle : pourquoi payer des salaires quand une machine peut faire le même travail gratuitement ? Et effectivement, les investisseurs ont tout d’abord été emballés, propulsant le cours de l’action de l’entreprise à des sommets inédits.
Mais le retour à la réalité fut rude. Les contenus générés par l’IA étaient loin d’égaler la qualité et la profondeur des articles écrits par des humains. Selon moi, c’est un peu comme comparer une peinture de la Renaissance à une esquisse faite sur Paint : techniquement, les deux sont des œuvres d’art, mais la qualité est incomparable.
Les dangers de l’adoption prématurée de l’IA
BuzzFeed n’est pas le seul à avoir cédé à la tentation de l’automatisation à outrance. Plusieurs entreprises technologiques ont vu dans l’IA un moyen de réduire les coûts et d’accroître leur efficacité. Mais, personnellement, je pense que l’exemple de BuzzFeed nous montre à quel point il est risqué de sauter à pieds joints dans le bain de l’IA sans évaluation préalable.
Pour ajouter du sel à la plaie, les utilisateurs semblent passer plus de temps sur les contenus générés par l’IA, mais ce temps supplémentaire est en réalité consacré à comprendre comment interagir avec ces systèmes imparfaits. Cela me fait penser à ces jeux vidéo mal conçus où l’on perd plus de temps à comprendre les commandes qu’à profiter du jeu lui-même.